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Aijin est un excellent stratège, capable de prévoir et d'anticiper les mouvements de ces ennemis. Ingénieur de talent, il a résolu des problèmes complexes de technologie et élucider des mystères impressionnants. Il est à l'origine des dernières techniques de fabrication des armes démoniaques et en a déjà fait fabriquer plusieurs dont celle qu'il porte aujourd'hui. C'est aussi un excellent combattant, et un fidèle réputé de la Tétranité. Il aime détourner les technologies dans des usages surprenants et intelligents. Il perçoit les essences magiques et vitales grâce à son pacte avec son démon.

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Il y a nombre de théorie sur la vision du Shogun à cause de ses yeux, mais il est bien pratiquement aveugle. Par ailleurs, si Aijin excelle en ingénierie, il n'est pourtant pas forcément bon dans tous les domaines. En effet, l'électronique, la programmation et une bonne partie de l'énergétique reste des mystères pour lui. Il ne sait pas vraiment mentir. Son honnêteté et sa moralité lui feront parfois prendre des risques inutiles lorsqu'il est le seul concerné.

Grâce à son démon et à ses connaissances dans la magie d'imprégnation, Aijin est en mesure de voir les essences magiques des individus. Le renseignant sur certains aspects d'emplois de l'énergie de ses adversaires ainsi que leur position bien que ce soit bien moins précis que la vu. Ne voyant pas, il lui est très difficile d'utiliser la magie Ondulaire sous quelques formes que ce soit. Il est répugné par la nécromancie et son cerveau privé de la précision de la vue la rendu bien plus sensible aux sons et au touché. De part sa moralité, Aijin combat toujours à la loyale, et ne cache pas ses artifices à ses adversaires. Il n'y a que lorsque d'autres vies sont en jeux qu'il sait faire abstraction et se contenter d'agir comme il le doit.
Aijin combat surtout avec son arme démoniaque, mais qu'il sait utiliser de toute les manières possibles. Rengainer, il l'utilise comme un bâton, et dégainée, elle lui sert à la fois de baguette et d'épée. Avec les armes, hormis celle à distances, aucune ne semble lui résister. D'un point de vue magique, il utilise majoritairement des sorts d'Aether pour infliger de lourds dégâts à ces adversaires. Mais il a aussi de bonnes notions en alchimie qu'il emploi généralement pour soigner ou soutenir ses alliés.

Aijin est un lung sacré aux écailles violettes. Couleur qui est devenu un symbole de sagesse et de pureté dans l'ordre des Caderyns. Son visage est fin et allongé et ses yeux cyans à l'iris blanche témoigne de sa perte de vision. Autour de son œil, il porte un grand tatouage en forme de losange d'une couleur cyan qui luit constamment. Son cou quand à lui est recouvert d'une épaisse crinière indigo et turquoise qui demeure très souvent mal coiffée. Celle-ci descend jusqu'au haut  de son torse qui révèle des alors une floppée de tatouage triangulaire cyan, débutant sur ses épaules et se poursuivant jusqu'au bout de sa queue. Son corps est marqué de différentes cicatrices, lui laissant des traces plus clairs sur ses écailles violettes. De part et d'autre de son dos se trouvent des sortes de nageoires déchirées par le temps et les conflits. Leur base est indigo et devient bleu électrique en bout. Elles s'étendent jusqu'au bout de sa queue où elles deviennent plus importante.

Aijin est un lung pourvus d'une grande sagesse. Les frontières des pays lui importent peu pour diverses raisons. Il aime discuter avec d'autres individus, échanger à cœur ouvert avec des créatures pourvus d'avis divergent du siens. Non pas pour mieux les trahir ou les déstabiliser, seulement, il souhaite comprendre les idées des autres, leurs cultures et leurs opinions. S'enrichir du dialogue avec les autres est son objectif. Il est ainsi quelqu'un de très doux et sensible. À l'écoute des autres et de leurs besoins, s'il peut aider, il le fera. Il est attentif aux rêves des autres et fera de son mieux pour les encourager voir les aider à les atteindre. S'instruire du savoir des autres et l'un de ses plus grands plaisir. Ainsi, il a développer nombre de connaissance dans différents domaines et travail activement à s'enrichir. Cependant, il n'est pas forcément pointu dans ces sujets. Ce contentant de les connaitre afin d'avoir les moyens de discuter. Son esprit en constante ébullition sur de nombreux sujets a néanmoins parfois du mal à prendre des décisions définitives. Il est toujours à l'écoute des avis et des arguments et n'aime pas les insultes et les bassesses. Il possède un code d'honneur de guerriers issus de sa formation Caderyns qu'il respecte énormément. Il espère rejoindre un jour le paradis des héros et rêve d'avoir une fin à la hauteur de ses valeurs.

• Aijin est un orphelin né dans une position privilégié avec le soutien du Shogun de l'époque et de l'Empereur Kenzo.
• Il a été éduqué dans des écoles spécialisées avec sa sœur adoptive Lynn qu'il a quitté et donc il n'a plus de nouvelles.
• Il a rapidement reçu le rôle de Samouraï de l'armé de Diamant tout en faisant partis de l'ordre Caderyns.
• Il distribue son salaire en dons pour les écoles et les projets qu'il juge prometteurs et intéressants pour l'avenir de Diamant.
• Une fois sénateur Shogun, il est un membre influant de la politique de diamant.
• Après la mort de Kenzo, Aijin se propose en temps que Shogun et obtient ce rôle.

• Longin Wu
488 ans - Diamant - Ex Impératrice - Lung impérial

• Longin Kenzo
495 ans - Diamant - Mentor décédé - Lung impérial

• Qiyana Longin
50 ans - Diamant - Impératrice - Lung impérial

• Aaron Zweistein
Multi millénaire - Hélyolite - Voleuse de la Daïmon Chalyva - Humaine

Aijin Neon Kihiro est quasiment aveugle de naissance. Il ne voit qu'une grande forme floue colorée et ce qu'importe les améliorations optiques que l'on essaie de lui donner. Mais heureusement, son démon lui a offert notamment la détection de vie et de magie, et la symbiose qu'il entretient avec se dernier lui permet d'avoir des informations sur visuels de la part de cette dernière. Il appelle son démon Daï et la genre généralement au féminin. Il semble bien s'entendre avec bien qu'elle cherche toujours à le caser avec de jolis lungs.

Mon œuf a été retrouvé dans un village de Diamant réduit en cendre. J'ai longtemps pensé que les wyverns responsables de l'assaut ne m'avaient pas trouvé. J'étais l'unique descendant d'un Sénateur Shogun aussi fort que respecté. Un chef d'armé mort en défendant désespérément son foyer et sa famille. Il avait combattu là pour protéger son village et sa famille. Malheureusement, ma mère, une civile désarmée avait été tuée elle aussi pendant l'assaut. Je ne les ai donc pas connus, mais j'ai entendu nombre d'histoires sur eux. Mon père était un lung droit et fier, sage et puissant, mais qui faisait passer le bien des citoyens avant le siens. Ma mère était quant à elle une Lung de la famille impériale qui avait abandonner ses privilèges pour vivre avec celui qu'elle aimait. Deux très belles histoires dont j'espère pouvoir être digne un jour. Ils avaient eut droit à de grande funérailles pour honorer leur dévouement et leur mémoire. Leur vie inspira nombre de dragons et de lungs qui voulurent suivre leur modèle. Pourtant, tous les regards étaient tournés vers moi. Ils voulaient tous que je poursuive l'œuvre de mes géniteurs dans la bonté, l'honneur et le courage.

Je fus pris sous la tutelle du grand Kenzo Longin, Empereur de Diamant pour que ce souhait ce réalise et je fus accueillit dans une famille de dragons. Il y eut bien des désaccords entre les espèces, mais le souhait de Kenzo fut entendu par le Shogun d'éveiller mon amour pour les deux espèces. Ainsi, je fus élever et éduquer par la famille Kihiro. J'étais Aijin Kihiro et j'avais une sœur. Lynn Kihiro. Une dragonne d'eau qui m'appelait peluche et ne pouvait s'endormir que contre moi. Nous étions née la même année. Elle après moi. Jusqu'à ses quatre ans, nous dormions constamment ensemble, elle blottit contre ma fourrure, et moi enroulé autour d'elle. Pourtant, notre complicité et notre amitié n'avaient pas changées. Nous étions toujours fourré ensemble et même lorsqu'il fallu rentrer à l'école, nous étions inséparable. Afin de ne pas nous séparer, il fut décidé que ma sœur suivrait mon parcours au sein des deux espèces. On éveillait rapidement chez moi, une certaine curiosité qui évolua en soif de connaissance. J'étais jeune, et l'on voyait déjà en moi un futur prodige, car je recevais une éducation à la fois stricte, mais pleine d'amour. Pour me faire travailler, il suffisait de m'intéresser au sujet et je devenais une véritable machine à apprendre. Mais toute l'attention porté sur nous deux lors de ses cours particuliers éveilla en nous une certaine rivalité ce qui me poussait à travailler encore plus.

Vers mes dix ans, j'avais un meilleur niveau qu'elle dans la plupart des matières. Et malgré tous nos efforts pour combler ce léger retard, il fut décidé de nous séparer. Nous avions beau travailler ensemble, le fossé commençait à se  creuser et la jeune Lynn ne put bientôt plus me suivre. Pourtant, la séparation nous sembla difficile, mais elle qui retournai dans une école de dragon de haut niveau fut surprise de constater que son niveau était encore bien au delà. Son moral se stabilisa rapidement et moi même la revoyant sourire à la maison pu me concentrer sur mon propre parcours dans les différents établissements que je fréquentais auprès des différents enseignants que le Shogun me désignait pour sous les conseils de l'Empereur. Mais les problèmes ne tardèrent à arriver. En effet, à l'école, certains dragons commençaient à tourner autours de ma petite sœur. Alors qu'elle ne semblait pas s'en rendre compte. Moi je devenais jaloux et hystérique rien que d'y penser. Je n'arrivais plus vraiment à travailler et je fuguais souvent pour aller les surveiller et parfois même me battre contre ces obsédés.

Mais un jours, tout bascula, tandis que je continuais de surveiller les agissements de ses pervers, j'engageai le combat contre eux. Ils tentèrent de s'envoler, se pensant en sécurité, et je les surpris à savoir voler moi aussi. Parmi eux, un seul ne se défendait presque pas. Mais une fois qu'ils furent tous au sol, ma sœur se dirigea vers ces derniers. Et là je compris que j'avais fait une connerie. Aveuglé et assourdis par la colère, je n'entendais pas ses explications. Elle était tombée amoureuse de ce dragon… Alors que moi-même était tombé amoureux d'elle. J'étais bien trop malin pour croire que nous étions frères et sœurs. J'étais un lung et elle une dragonne. Mais cela ne m'a pas empêcher de l'aimer. Mort de honte et fou de rage, je disparu. Trouvant refuge auprès de mes enseignants. Je ne retournais chez moi qu'une fois pour prendre mes affaires les plus chères et les informations sur mon adoption. Et je l'avais fait par effraction la nuit pour ne surtout pas me faire prendre. Puis en souvenir de ma famille, je repris le noms de mon père. Aijin Neon Kihiro. Je disparu sans rien leur laisser. Pas un mot, pas une lettre, pas une trace.

Je poursuivis ma vie en squattant dans les établissements. Placard à balais, bibliothèque. Et parfois des enseignants avaient la gentillesse de m'héberger une nuit. Ma vie se poursuivit ainsi, avec les autorités à mes trousses pour ce qu'il s'était produit ainsi que ma fugue. Inutile de préciser que je fus vite attrapé et ramené au Shogun et à l'Empereur qui me demandèrent des explications. Et malgré moi, je dû leur expliquer l'histoire. Leur réaction fut sage néanmoins, ils m'envoyèrent au Temple de la Vie loin de ce qu'il s'était produit pour me protéger, mais de là, ils m'imposèrent leurs conditions. Je ne me présenterais pas à la justice à la seule condition que je paierais les dommages que j'avais causés. En plus, je devais poursuivre sur le chemin sur lequel ils m'avaient engagé. Au début, je voulais rompre avec tout ça, arrêter et m'enfuir. Mais les histoires de mon père et de ma mère me furent conter et je me rendis compte que je souhaitais plus que tout leur ressembler. J'acceptais donc ces conditions.

La vie repris son cours différemment, loin de tout ce que j'avais connu. Je mis un peu de temps à me remettre de ces événements. Puis ensuite, je fus de nouveau opérationnel pour continuer d'apprendre et de grandir. Seulement, les enseignants n'étaient plus là. Désormais, j'avais comme unique référant, un maître Caderyns. Son éducation fut difficile à suivre. L'apprentissage de leur philosophie fut compliquée. Mais ce fut un mal pour un bien. Je voyais le monde sous un nouveau jour. Comprendre les enjeux, les failles et la signification de leur premier commandement me changea pour toujours. Il fallait accepter que les gens étaient mus par de bonne intentions. Et que même un vulgaire assassin n'était foncièrement mauvais. Peut-être n'avait-il pas le choix pour sa propre survie ou celle de ceux qu'il aime… Il y avait là, dans ce savoir que l'on m'inculquait ce qui allait être pour moi la clé de la vision de mon père. Mon esprit en ébullition comprenait de mieux en mieux ce qu'il avait chercher à réaliser et tout ce qu'il faisait pour y parvenir.

Le parcours fut long et délicat. Car malgré mon intérêt certain pour l'enseignement que l'on m'inculquait, je devais apprendre aussi à me défendre et à me battre. Et pas comme le vulgaire étudiant que j'étais à l'époque. Je suivis donc l'enseignement militaire, et reçu l'immense honneur de rejoindre moi même les Caderyns. L'ordre d'où mon père était issu. Je restais alors au temple de la vie pour continuer d'apprendre  et de comprendre toutes les subtilités de mon nouveau rôle au sein de cette organisation. Mon objectif n'était plus d'être le meilleur, ni d'être mon père. Je l'avais compris. Ce que je souhaitais, s'était seulement de servir la noble cause guerrière Caderyns. Être un guerrier prêt à tout pour son pays. Cette vie me suffisait, mais qui dit guerrier dit combat et je dus rapidement livré mes premières batailles contre des wyverns bien moins sage que je nous l'étions. Pourtant, c'était sans jugement et sans insulte que je leur offrait des fins à la grandeur des guerriers qu'ils étaient. Certains semblaient aimer nous affronter, nos cultures étaient similaires après tout. L'honneur dans le combat.

Mon maître semblait fier de moi et approuvait mes méthodes et mes ambitions. Je ne faisais pourtant pas l'unanimité auprès des Caderyns, certains me trouvaient trop hautain, trop orgueilleux et j'entendis même parfois pas assez ambitieux. Pourtant, j'essayais de faire attention à l'image que je renvoyais. Je discutais régulièrement avec les autres et même ceux qui me désapprouvait. En bon Caderyns, ses reproches m'avaient intrigués, et pour le comprendre quoi de mieux que de demander. Avec l'aval de mon Maître, je fus convier dans la salle du conseil, pour que je puisse entendre de vive voix ce que l'on me reprochait. Il leur avait donc semblé que je profitais du statut de mon père pour m'élever. Et malgré moi, ils marquèrent un point. Je ne m'en entais pas rendu compte, car en réalité ce n'était pas mon objectif. Mais je citais souvent mon père pour me présenter. Je dû apprendre à m'en abstenir. En ce qui concernait l'ambitions, ils voulaient que j'arrête d'essayer d'être mon père et pour une raison qui me surpris. A essayer de prendre sa place, j'effaçais sa légende et sa glorieuse histoire. C'est ici que j'appris que sa mort n'avait pas été à la hauteur de sa grandeur. Et malgré les funérailles extraordinaires dont il avait eut droit, cela ne changeait rien au fait qu'il n'a pas eut sa fin.

Cette discussion avec le conseil me fit beaucoup réfléchir. J'avais besoin de me détacher de mes privilèges pour remettre les pattes sur le sol. C'est alors que je demandais à l'Empereur de ne plus m'aider financièrement. Il fallait que j'apprenne la dur réalité des autres pour qui les finances posaient problèmes. Le coup fut dur, je dus rapidement trouver un emploi. Bien que le parcours Caderyns était gratuit, manger à sa faim et dormir nécessitait un minimum de revenu. J'ai passé quelques jours dehors, mais j'ai vite remonter la pente en m'engageant dans l'armé de Diamant en temps que Ronin Impérial. Puis je gravis les échelons en prouvant ma valeur seul. Je devins rapidement Samouraï avec le salaire qui allait bien avec. Mais en constatent que j'avais plus que de quoi survivre, je ne fis pas d'économie comme la plupart des gens. Du moins que très peu. En revanche, j'utilisais mes ressources pour venir en aide aux autres. Ce n'était pas un simple élan de générosité, j'espérais bien les aider quelque part. Tout d'abord je donnai aux écoles, les plus modeste pour commencer jusqu'au plus prestigieuses. Puis rapidement, l'intérêt pour la science me fit faire des dons aux établissements scientifiques de Diamants.

Mais m'afficher ainsi en publique eut une conséquence à laquelle je n'aurais jamais pensés. Lynn revint me voir, et bien que ses intentions semblaient bienveillantes, j'avais encore bien trop de honte et de tristesse en moi suite à ce qu'il s'était produit. Je ne pu donc la recevoir, ni même la revoir. Même après qu'elle soit entrée par effraction chez moi, je n'eut que les mots pour lui décrire ma honte. Et bien qu'elle voulu me pardonner, je ne pu l'accepter. Je la laissais rentrer chez elle et m'enfuit à nouveau. Je trouvai refuge dans la cité du feu. Dernier endroit que je n'avais pas exploré de Diamant. Mon Maitre Caderyns me rejoignit là, et il me fit découvrir la puissance des émotions et notamment en jouant sur l'image de ma sœur pour me déstabiliser. Je dû apprendre à les contrôler. Bien que ce fut difficile. Je devais le faire. Je me reconstruis ma vie loin d'elle, oubliant peu à peu cet incident et me forçant à en tirer une force et non plus une faiblesse. Je me replongeais dans les livres et la lecture, et c'est un nouveau sujet qui m'entraina vers la suite de mon aventure. Les Armes Possédées.

Des légendes contaient les formidables pouvoirs de ses armes. Certains de nos maitres en possédaient qu'ils avaient hérité d'une époque révolue. Je me mit en tête de retrouver ses techniques de fabrications et de les parfaire. Je voulus d'abord créer l'arme la plus puissante possible et imaginable. Nous avons œuvrés pour trouver des moyens de fonderies des plus perfectionner afin de pouvoir fondre la célestite chargés d'énergies. Le procédé fut long, fastidieux et complexe, mais nous parvînmes à faire un alliage incroyable à base des métaux les plus rares et de ces pierres incroyables. Une finition parfaite et quasiment indestructible. Mais il nous fallait désormais, un moyen de piéger un démon majeur à l'intérieur. La méthode la plus simple pour échapper au contrat lors de la fabrication, consistait à libérer un démon pour l'enfermer ensuite dans l'arme. Je m'entourais donc de nombre d'éternel et d'invocateur pour éviter les pertes. Et nous entamâmes l'opération. Le combat fut féroce et le démon majeur ne se laissait pas dominer, mais nous parvînmes à l'enfermer dans l'arme. Nous la baptisions Daïmon Chalyva.

Et tandis que je remerciais les éternels pour leur bon travail, Stein elle-même intervint pour nous dérober l'arme. J'engageais le combat contre la sorcière. Mais malgré mon avantage flagrant, cette dernière usaient de ruses et de tromperie pour essayer de retourner la situation. Et elle y parvint, elle dégaina cette dernière et je compris alors l'étendus de la puissance de l'arme que nous venions de fabriquer. Malgré la taille de l'arme inadaptée pour une humaine, cette dernière s'adapta à la morphologie de l'humaine qui n'eut besoin que d'un coup pour briser mon arme comme du verre. Puis elle usa de sa propre magie pour me repousser avant de s'enfuir. La première Daïmon disparue ainsi... Et malgré mes accusations, malgré mes recherches, je ne parvins jamais à retrouver l'arme. Avec l'aide des éternels je fis alors construire treize autres armes de ce type. Toutes aussi puissantes les unes que les autres. Une par type de démon. Et je me fis reforger une lame pour moi-même après que Stein ait brisé la mienne. Un démon de désir m'avait choisis. Faisant de moi le porteur légitime de l'arme. De plus, cette lame combinée à une baguette serait en plus capable de percevoir les différentes sources de vie quelles qu'elles soient. Combiné à une détection de vie j'étais en mesure de ressentir tout ce qui se produisait autour de moi.

J'ai certainement oublié de vous le dire. Beaucoup de gens se posent la question sur mes yeux un peu bizarres d'après ce que j'entends, mais je suis bien aveugle. Enfin, pratiquement, il m'est  possible de discerner des couleurs mais tout est tellement flous que je ne distingue aucune forme. C'est pour cette raison que j'ai choisis un démon capable de me faire ressentir à la fois la magie et la vie alentour. Et en m'habituant à ce sens, ce dernier c'est combiné à ma faible vision pour me permettre de 'voir' les énergies vitales et magiques. Grace à ces sens, je suis désormais capable de me battre seul et efficacement, mais aussi de discerner les individus à travers les murs et les sources magiques. De plus, la conception singulière de la Daïmon Pagos dont je dispose lui permet de voir à ma place et de me  guider dans mes actions, le fort lien mental que nous partageons et notre entente nous permet de réagir rapidement et efficacement. Son  cerveau et le mien sont constamment connectés et cela nous permet des manœuvres inédites pour quelqu'un de presque aveugle.

En remerciement envers le démon qui m'avait choisis, et pour toutes ses choses qu'il m'avait apportées, je lui fis fabriquer un fourreau digne de lui. En effet, nous avions choisis une forme bien précise pour l'arme, selon ses recommandations, se fut d'ailleurs l'un des seuls démons qui se laissa faire enfermer à l'intérieur sans pour autant avoir à le combattre. La fabrication fut plus complexe, mais l'arme devint comme un nouveau corps pour lui. Avec tout le positif et le négatif que cela lui apportait. Il fut difficile de lui décrire, mais la garde devint son œil, le manche sa main, le pommeau ses joues, et enfin, la lame, une zone érogène. Bien que cela n'était pas prévu, la malédiction la poursuivi dans sa nouvelle forme. Pourtant, malgré la douleur, le démon insistait pour qu'Aijin l'utilise au combat, mais pas n'importe comment. Le contrat, au vu de cette faiblesse exigeait qu'Aijin ne la dégaine pas pour rien. Pour se défendre, combattre et tuer, c'était d'accord, mais hors de question pour la présenter ou se pavaner. De plus, si je venais à la dégainer sans raisons, elle se libérerait dans l'arme.

Avec ses trouvailles, je revins auprès de mon ordre et je fus acclamé par la plupart d'avoir retrouvé les secrets de forgeage de ses armes. Mes maîtres semblaient ravis et les techniques furent inculquées aux forgerons pour pouvoir en développer davantage. Je repris alors mes autres projets, cherchant quand je le pouvais la Daïmon Chalyva, sans succès. Je l'aperçu un jour dans le dos d'un dragon, mais elle disparu tout aussi rapidement. J'avais honte d'avoir laissé cette arme dans la nature et Stein refusait toujours de me répondre à ce sujet. Mais je retomberais bien dessus un jour, j'espérais simplement qu'elle n'aurait pas fait trop de mort d'ici là. Je me présentais pour devenir Sénateur Shogun, et ma candidature fut reçue et acceptée par le Shogun lui-même. Je fis alors mes preuves en tant que conseiller, et rapidement, je devins son favoris. Avec toujours le soutien de l'empereur Kenzo Longin que je traitais avec tous le respect qu'il méritait. Je fus d'ailleurs inviter à la naissance de sa fille Qiyana ce qui fut pour moi un immense honneur. Je vis donc nombre de Shogun passer les uns après les autres avec mon statut. J'étais bien là où j'étais, mais j'avais l'impression d'être le seul à aider et à respecter la famille Longin parmi les shogun. Les dragons semblaient les rejeter, et même certains lungs semblaient leur en vouloir d'avoir ainsi un sang royal…

Les hautes sphères de la sociétés me valurent des ennuis politiques. J'étais outré par les propos de certains envers celui que je considérais comme mon mentor. Depuis que leur position n'était plus que symbolique, le respect de la hiérarchie semblait s'être envolé avec. Mais tout ne se justifiait que par le manque de culture de ses idiots. Je fus profondément affecté lors du décès de ce dernier. Malgré les rapports officiels le  décrivant comme un accident, avait tout d'un assassina. Je mis donc mon museau dans les différents dossiers sur le sujet. Cherchant à comprendre. Les somnifères avaient été trouvés dans le sang de l'empereur. Kenzo en prenait, certes… Mais jamais une dose qui l'aurait fait faire un malaise en vole. Et surtout, que faisait il seul sans sa garde rapproché, n'importe qui l'aurait rattrapé en le voyant somnoler en vole. Cette histoire était louche, les gardes étaient entrainés à ce genre d'incidents et les formation en vole permettait de parer à ce genre de problème… Pour moi, il était clair que l'empereur avait été assassiné. Mais comment le prouver ? Je n'avais aucune preuve, que des spéculations…

J'assistais alors aux funérailles de Kenzo Longin et apportait toutes mes condoléances et mon soutien à la famille qu'il laissait derrière lui. Malgré ma respectable position, je compris malgré moi l'étendu du manque cruel de connaissances de la population. Si aucun n'ignorait le nom de Kenzo, très peu était en mesure de me décrire ses valeurs et ces hauts faits. Pourtant, il en avait certainement autant que Wu. C'était un grand empereur qui s'était vu éclipsé de ses fonctions par les différents Shogun pour ne plus être qu'un symbole de la grandeur des lungs. Et bien que ce soit tard, j'espérais pouvoir contribuer à redorer le blason de la famille impériale. Je me présentais alors en temps que Shogun de Diamant avec la ferme intention de remettre de l'ordre dans ce pays. Accroitre et améliorer l'éducation des jeunes et ainsi réduire la délinquance. Revoir les modèles d'enseignements pour faire perpétuer nos traditions. Nous sommes lungs, nous étions et resterons les meilleurs de cette planète. Et nous y parviendrons.